Des affrontement ont eu lieu, mardi matin, devant la Knesset, alors que les députés s'apprêtaient à voter un budget largement consacré à l'armée.
Le Parlement israélien a adopté, mardi, le budget de l'Etat, préservant ainsi la coalition gouvernementale du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un contexte de pression croissante de l'opinion publique sur la guerre à Gaza.
Dans le même temps, des manifestations ont éclaté devant le bureau du Premier ministre et devant la Knesset à Jérusalem, les manifestants bloquant les routes et forçant les ministres et les députés à se rendre à pied au bâtiment du Parlement.
Les manifestants ont appelé à des négociations pour obtenir la libération des derniers otages détenus par le Hamas à Gaza.
Le chef de l'opposition, Yair Lapid, a fermement critiqué le budget, le qualifiant de "vol". Il accuse le gouvernement de réduire les revenus et l'avenir de la classe moyenne israélienne tout en exploitant les travailleurs, les contribuables et les soldats.
Le ministre des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, a critiqué les manifestations, les décrivant comme une "faillite de l'État de droit", et a demandé à la police d'intervenir contre les manifestants qui bloquaient l'accès à la Knesset.
Le vote du budget constituait un test critique pour la coalition de Benjamin Netanyahu, qui comprend des partis ultranationalistes et ultra-orthodoxes.