L’Everest, symbole ultime de l’aventure humaine, traverse une crise silencieuse. Le Népal affirme qu’il a le devoir de protéger l’Himalaya, menacé par le changement climatique et l’affluence record d’alpinistes.
Lors d’un sommet à Katmandou, des grimpeurs chevronnés ont dénoncé l’encombrement, la météo imprévisible et les risques accrus. "Même les professionnels ont eu du mal cette année", confie Pasang Rinzee Sherpa.
Embouteillages, maladies et manque d’expérience ont rendu l’ascension périlleuse. Le ministre Badri Prasad Pandey réaffirme l’engagement du pays à préserver les montagnes tout en soutenant l’alpinisme. Mais l’avenir de l’Everest dépendra de la mise en place urgente de règles plus strictes et de pratiques durables.
Le Népal ne limite pas le nombre de jours d'ascension et les permis sont valables 90 jours.
L'année dernière, 11 tonnes de déchets et plusieurs corps ont été retirés de la montagne lors d'une opération de nettoyage.