Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

La Belgique achète des intercepteurs de drones fabriqués en Lettonie après une série d'incursions

DOSSIER : Panneau d'interdiction de drone à l'extérieur du périmètre de l'aéroport international de Bruxelles à Zaventem, Belgique, après une nuit d'activité de drone au-dessus de l'aéroport, le 5 novembre 2025.
DOSSIER : Panneau d'interdiction de drone à l'extérieur du périmètre de l'aéroport international de Bruxelles à Zaventem, Belgique, après une nuit d'activité de drone au-dessus de l'aéroport, le 5 novembre 2025. Tous droits réservés  Virginia Mayo/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Virginia Mayo/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Par Kieran Guilbert
Publié le
Partager Discussion
Partager Close Button

Cet accord fait suite à plusieurs observations de drones qui ont perturbé des aéroports, des bases militaires et une centrale nucléaire en Belgique au cours du mois dernier.

La Belgique a conclu un accord pour acheter des intercepteurs de drones fabriqués en Lettonie, a déclaré le ministère de la défense, après une série d'incursions près d'aéroports, de bases militaires et d'une centrale nucléaire belges.

Le ministère belge de la défense a indiqué que les drones kamikazes défensifs seront achetés à la société lettone Origin Robotics dans le cadre d'un programme anti-drones d'une valeur de 50 millions d'euros. On ne sait pas exactement quelle part de cette somme reviendra à l'entreprise, ni combien d'unités ont été commandées.

Cet achat intervient après que des observations de drones ont entraîné la fermeture temporaire du principal aéroport international de Belgique, à Bruxelles, et de Liège, l'un des plus grands aéroports de fret d'Europe, au début du mois. Ces incursions faisaient suite à une série de vols de drones non identifiés à proximité d'une base militaire située dans la ville de Marche-en-Famenne, où sont stockées des armes nucléaires américaines.

Des responsables belges, dont le ministre de la défense Theo Francken, ont déclaré qu'ils soupçonnaient la Russie d'être à l'origine de ces incursions de drones. Moscou a nié toute implication.

Lundi, M. Francken s'est rendu en Lettonie, où il a annoncé l'achat des drones BLAZE à Origin Robotics.

"C'est un plaisir d'être à Riga pour rencontrer nos partenaires lettons, à qui nous allons acheter des drones d'interception", a-t-il écrit sur X, avec une photo de lui tenant un drone dans l'usine de l'entreprise. "Pas à pas, nous rendons la Belgique plus résiliente face aux menaces modernes".

Selon le site web d'Origin Robotics, le BLAZE, doté d'une intelligence artificielle, est un "intercepteur portable pour l'homme et rapidement déployable, conçu pour vaincre les menaces aériennes qui se déplacent rapidement".

Outre l'enveloppe de 50 millions d'euros, M. Francken a indiqué que le ministère de la défense prévoyait d'investir 500 millions d'euros dans une stratégie anti-drones globale et à long terme. Cette stratégie comprendra des systèmes radar avancés et des capacités de brouillage accrues.

À la suite des récentes incursions en Belgique, le pays a également fait appel à des équipes anti-drones de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni pour fournir des équipements et des formations.

La Belgique abrite les sièges de l'OTAN et de l'UE, ainsi que la plus grande chambre de compensation financière d'Europe, Euroclear, qui détient des dizaines de milliards d'euros d'actifs russes gelés.

Au début du mois, M. Francken a déclaré aux médias locaux qu'il pensait que la Belgique était surveillée de près en raison de ces avoirs.

Plusieurs pays de l'UE souhaitent utiliser ces actifs comme garantie pour accorder des prêts à l'Ukraine. Bruxelles a jusqu'à présent résisté, et Moscou a promis de prendre des mesures de rétorsion si cela se produisait.

Outre la Belgique, des drones ont contraint des aéroports européens à suspendre leurs vols au cours des derniers mois, et des opérations de guerre hybride russes seraient à l'origine de certains de ces incidents.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager Discussion

À découvrir également

Drones suspects en Belgique : le Royaume-Uni envoie une équipe spéciale pour aider Bruxelles

Belgique : plusieurs aéroports fermés après des survols de drones

Ministre belge de la Défense : les survols de drones près d'une base aérienne pourraient être une opération d'espionnage