La parade de rue d'Avignon a lancé hier comme de tradition le Festival d'Avignon, le plus grand festival de théâtre d'Europe continentale, après deux ans marqués par la pandémie.
L'an dernier les représentations ont eu lieu, mais avec masques et peu de spectacles de rue.
Cette année, les artistes sont venus de l'Europe entière pour retrouver le goût de la fête.
Jusqu'à fin juillet, Avignon devient une ville-théâtre, transformant son patrimoine architectural en divers lieux de représentation, de la majestueuse Cour des Papes au café-théâtre improvisé.
Une fête permanente de 3 semaines, même si cette année le rebond épidémique fait craindre un retour des restrictions sanitaires...
Avec ce comédien belge qui a le mot de la fin :
"Salut la France, on vous adore les français, vous êtes comme nous... à part qu'un belge, c'est un français de bonne humeur !"
Le Festival d'Avignon "In" s'ouvre avec la pièce du metteur en scène russe Kirill Serebrennikov, qui a pu sortir récemment libre de Russie, "Le Moine noir", d'après Anton Tchékhov.
Il avait été sélectionné en compétition officielle du dernier Festival de Cannes pour son film La fiancée de Tchaïkovski.