Les pays les plus affectés par l’abandon de South Stream poussent pour que l’Union européenne trouve une autre manière de s’approvisionner en gaz
Les pays les plus affectés par l’abandon de South Stream poussent pour que l’Union européenne trouve une autre manière de s’approvisionner en gaz. L’alternative au gaz russe la plus évidente est pour l’heure celui de la Mer Caspienne, à condition qu’aucun pays ne soit isolé.
“ Lors d’un court échange de vues ce matin, il a été question d’un couloir gazier vertical. Je sais que certains pays d’Europe centrale et orientale réfléchissent à la façon d’accélérer les interconnexions et d’optimiser les efforts d’intégration “, a expliqué le vice-président de la Commission en charge de l’Energie Maros Sefcovic à l’issue d’une réunion des ministres européens de l’Energie.
Ce couloir gazier souhaité par les trois pays serait relié au projet Corridor sud amenant le gaz de la Mer Caspienne via la Géorgie et la Turquie. Il pourrait être opérationnel en 2019.
Bien qu’elle dise toujours croire à South Stream, l’Union européenne étudie les alternatives. D’un côté, accélérer la construction du Corridor sud en partenariat avec l’Azerbaïdjan. De l’autre, envisager un gazoduc en Méditerranée, en partenariat avec Israël.