Alexis Tsipras est dans l'arène

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Par Euronews
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C’est dans une climat très tendu que le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras est entré pour la première fois dans la salle du Conseil

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C’est dans une climat très tendu que le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras est entré pour la première fois dans la salle du Conseil européen, au lendemain d’un eurogroupe qui n’a fait qu’acter les désaccords entre le gouvernement et ses partenaires de la zone euro.

“ Je suis convaincu que tous ensemble, nous pouvons trouver une solution viable pour soigner les blessures causées par l’austérité, pour faire face à la crise humanitaire dans l’Union européenne et pour ramener l’Europe sur la voie de la croissance et de la cohésion sociale “, a-t-il déclaré à son arrivée à Bruxelles.

Le gouvernement Tsipras n’entend pas demander une extension de son programme d’aide qui le lie aux exigences de la troïka. Mais la plupart de ses partenaires n’envisagent pas d’autre option.

“ Au cours des cinq dernières années, nous avons fait tout ce que nous pouvions pour garder la Grèce dans la zone euro, martèle le chef du gouvernement finlandais Alexander Stubb, et nous continuerons, mais les engagements sont les engagements et nous devons nous y tenir. “

Pour le spécialiste des affaires européennes Janis Emmanouilidis, l’urgence, c’est de trouver un accord de transition qui permettrait à la Grèce de se financer au-delà du 28 février :

“ Ils arriveront à un compromis. Il pourrait y en avoir un dès lundi, commente Janis Emmamouilidis, mais ce ne sera pas le compromis final, parce que beaucoup de choses doivent être résolues. Il faut gagner du temps pour pouvoir discuter de tous les aspects techniques et cette période de transition durera sans doute jusqu‘à la période estivale. “

Lundi aura lieu en effet une nouvelle réunion des ministres des Finances de la zone euro. Et c’est dans ce cadre que la question grecque doit être débattue, a prévenu le président du Conseil européen Donald Tusk. Il ne souhaite pas que ce sommet soit accaparé par la question grecque, d’autant que l’accord de Minsk replace l’Ukraine au coeur des débats du jour.

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