Situation d'impasse entre Athènes et les autres pays membres de l'Eurogroupe. Le gouvernement grec veut en finir avec les politiques d'austérité. Et la population semble assez largement le soutenir.
PUBLICITÉ“Ambiance de thriller”, “Printemps à Athènes, brouillard à Bruxelles”… Voilà quelques-uns des titres de la presse grecque ce jeudi, au lendemain de l‘échec de la réunion de l’Eurogroupe la nuit dernière à Bruxelles.
La ligne politique suivie par le gouvernement grec semble être assez largement approuvée par la population, lassée par les années d’austérité.
“C’est bien de négocier mais il faut aussi poser les limites à la négociation, affirme George, un habitant d’Athènes. C’est comme dans un match : la seule chose qui compte, c’est le résultat.”
“On a dû reculer plein de fois. Maintenant, je pense qu’il faut être plus ferme, en agissant pour le bien de la population”, ajoute Niki.
La réunion des ministre des Finances de la zone euro s’est achevée sans la moindre avancée. Aucun communiqué, aucun calendrier pour les jours à venir, sinon la rencontre prévue lundi.
Athènes ne veut plus être sous la tutelle des créanciers. Et ce mercredi soir, des milliers de personnes étaient dans la rue pour le faire savoir. Il s’agissait d’une manifestation contre l’austérité, et en soutien au gouvernement.