Les autorités catalanes souhaitent l’intervention d’un médiateur pour sortir de la crise. Une idée rejetée par le gouvernement espagnol.
Le président de la Catalogne souhaite l’intervention d’un médiateur pour sortir de la crise avec les autorités espagnoles. Carles Puigdemont apprécierait l’implication de la Commission européenne mais l’institution reste silencieuse pour le moment. De plus, il faudrait l’aval de Madrid pour lancer ce processus. Selon la médiatrice Antje Herrberg “si les deux parties demandaient à l’Union européenne de s’engager comme médiateur ou comme observateur d’un processus de médiation cela serait possible, à condition que l’Union souhaite intervenir”. Plusieurs pistes sont évoquées pour jouer le rôle de médiateur. L’une serait de faire appel au Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. La cheffe de la diplomatie européenne ou le premier vice-président de la Commission européenne pourraient aussi superviser un tel dialogue. D’autres noms circulent pour ce rôle d’intermédiaire : Martin Schulz, Javier Solana, Carl Bildt ou encore Enda Kenny. Toutefois le gouvernement espagnol refuse toute médiation extérieure.
Mais des alternatives sont envisageables. “Cela pourrait se faire par la mise en place d’une commission nationale, d’un comité des sages, d’un dialogue citoyen”, précise Antje Herrberg.