Un discours sur l’état de l’UE avant les élections

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Par Grégoire Lory
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Le président de la Commission prononce ce mercredi à Strasbourg son discours sur l’Etat de l’Union à huit mois du scrutin européen.

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Le président de la Commission européenne présente ce mercredi ses priorités pour les 12 mois à venir. Le discours sur l'Etat de l'Union devant le Parlement européen à Strasbourg marque la rentrée politique des institutions de l’UE. La protection des frontières extérieures et la réforme de la politique d'asile devraient former le cœur de l’intervention de Jean-Claude Juncker. Il devrait annoncer le déploiement d'ici deux ans de 10 000 garde-frontières. Il pourrait aussi évoquer des mesures pour favoriser le retour des migrants économiques. 

Avant même sa prise de parole l’extrême droite européenne est très critique à l’encontre du Luxembourgeois. Selon le Belge Gerolf Annemans le président de la Commission "arrive avec ce qui lui reste dans son sac, des petits compromis. Mais il ne peut pas mener l'Europe" de cette façon, estime le parlementaire. Lors de cette intervention Jean-Claude Juncker devra aussi rassurer les responsables politiques sur les risques d'interférences étrangères lors des élections européennes de l'année prochaine. La Commission prévoit de demander aux réseaux sociaux d'agir davantage pour réduire la désinformation sur le web.

Pour certains observateurs la plus grande difficulté pour Jean-Claude Juncker sera de convaincre les citoyens qui jugent les institutions trop éloignées de la réalité. Ce discours sur l'Etat de l'Union sera aussi le dernier avant le Brexit. Mais la Commission l'assure, cette intervention ne sera en rien un bilan de l'action menée par Jean-Claude Juncker.

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