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La France insoumise veut engager une procédure de destitution d’Emmanuel Macron

Les JO de Paris sont terminés mais la France n’a toujours pas de nouveau Premier ministre.
Les JO de Paris sont terminés mais la France n’a toujours pas de nouveau Premier ministre. Tous droits réservés Manon Cruz/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
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Par Sophia Khatsenkova
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Cet article a été initialement publié en anglais

En France, le président Emmanuel Macron est toujours autant critiqué depuis qu’il a pris la décision d’attendre pour nommer son nouveau Premier ministre. Défait à l’occasion des élections législatives, le comportement du chef de l’État est largement pointé du doigt, notamment par la Gauche.

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Dans le bras de fer qui oppose la gauche et le centre macroniste, La France insoumise abat une nouvelle carte : la menace d’engager une procédure de destitution du chef de l’État.

Dans une tribune publiée dimanche, le parti de gauche dure La France insoumise (LFI) a menacé d'intenter une action en justice contre M. Macron s'il ne nommait pas un premier ministre issu de la coalition de gauche, le Nouveau Front populaire (NFP), dans les jours à venir. "Nous écrivons cette lettre ouverte en guise d'avertissement solennel", affirment les signataires de la tribune, parmi lesquels Jean-Luc Mélenchon, chef de file du parti LFI.

L'article 68 de la Constitution permet au Parlement français de révoquer le président en cas de "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice du mandat". Après que M. Macron ait convoqué des élections législatives anticipées en juillet, aucun parti n'a réussi à obtenir la majorité absolue de 289 sièges.

Le NFP, qui a remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections (193), affirme que le futur premier ministre devrait être issu de ses rangs. Après des négociations longues et tendues en juillet, le PFN a finalement accepté de nommer la fonctionnaire et économiste Lucie Castets comme son choix pour le poste de premier ministre. Elle est largement inconnue du grand public.

Une procédure de destitution qui a peu de chances d'aboutir

Emmanuel Macron doit rencontrer vendredi les dirigeants des différents partis politiques pour trouver une solution à l'impasse politique actuelle. Le président français, qui a le pouvoir de nommer le chef du gouvernement, a accepté que Lucie Castets soit présente lors des discussions, mais l'a écartée pour ce poste. Le Parti socialiste, qui fait partie de la coalition du PFN, a rejeté la menace d'une procédure de destitution.

"Cet article n'est signé que par les dirigeants de la France insoumise. Il n'engage que leur mouvement", a déclaré Olivier Faure, le chef de file du Parti socialiste, sur la plateforme de médias sociaux X. En outre, une destitution requiert le soutien des deux tiers de l'Assemblée nationale et du Sénat, ce qui sera difficile à obtenir.

Plusieurs noms ont émergé comme candidats possibles au poste de premier ministre, notamment l'ancien négociateur de droite pour le Brexit, Michel Barnier, l'ancien ministre de droite, Xavier Bertrand, et Bernard Cazeneuve, l'ancien premier ministre socialiste.

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