Face à l’avancée des troupes russes vers la ville stratégique de Pokrovsk, les autorités ukrainiennes poursuivent les évacuations dans la zone.
PUBLICITÉÂgée de 85 ans, Alina vient de quitter sa maison pour se rendre chez son frère en lieu sûr, sans savoir quand elle pourra rentrer chez elle. Elle a attendu jusqu’au dernier moment pour partir.
"Quand je suis partie, tout était intact. Mais partout autour, il y avait des drones qui explosaient", explique la nonagénaire.
Comme elle, ce jour-là, des dizaines de familles ukrainiennes habitant à Pokrovsk et ses alentours ont dû évacuer la zone, face à l’avancée des troupes russes.
"Au début, c'était calme, je m'y suis habitué. Puis il y a eu de plus en plus de bruit. Je me demande combien de temps cela va durer ? Pour être honnête, je n'avais pas envie de partir. Je ne veux aller nulle part, mais je dois le faire, parce que c'est très difficile là-bas", explique Andrii, un adolescent qui voyage avec sa sœur et ses parents.
Depuis des semaines, l’armée russe tente de s’emparer de cette ville stratégique, située dans l’est de l’Ukraine et considérée comme un carrefour ferroviaire et routier important. Avant cet assaut, Pokrovsk comptait environ 53 000 habitants.