Le groupe "Patriotes pour l'Europe", composé de 11 forces politiques issues de différents Etats membres de l'UE, souhaite faire de cette réunion un rendez-vous régulier.
Avant le Conseil européen, les principaux leaders politiques du groupe parlementaire d’extrême droite “Patriotes pour l’Europe” se sont réunis à Bruxelles. Sans surprise, l'immigration était au centre des discussions. L’accord controversé sur les migrants entre l’Italie et l’Albanie semble inspirer certains. Comme le néerlandais Gert Wilders.
"Mon parti envisage, après avoir visité l'Ouganda, d'envoyer des personnes dans ce pays, après toutes les procédures en vigueur aux Pays-Bas, au lieu de les laisser rester en Hollande, souvent illégalement... Mon propre gouvernement élabore également des plans pour rendre la politique beaucoup plus sévère aux Pays-Bas", explique Geert Wilders, leader du Parti pour la liberté.
L’accord, conclu entre Rome et Tirana, permet d’envoyer en Albanie, pays non-membre de l’UE, les personnes arrivés illégalement en Italie. Elles seront placées dans des centres en attendant l’issue de leur demande d’asile.
Viktor Orban, qui ne cache pas son aversion pour la politique migratoire de l’UE, salue cette initiative.
"Que pensez-vous de l'accord Italie-Albanie ?", lui demande un journaliste
"Il est bien. Félicitations !", lui répond le Premier ministre hongrois.
La Commission européenne a proposé 10 points sur lesquels axer la question migratoire. Certains sont similaires à l'approche de l'extrême droite : construire des partenariats avec des pays non-membres de l'UE et stimuler les retours de migrants, en envisageant même des centres de retour en dehors de l'UE.
Mais pour une partie de l’extrême droite européenne, ce n'est pas suffisant.
"Pour l'instant, je n'ai pas vu beaucoup de propositions très claires. Tout ça reste de vagues intentions. Et encore une fois, comme je sais pertinemment que la Commission, idéologiquement, souhaite cette immigration, je n'ai pas confiance en elle pour régler le problème", explique Marine Le Pen, Présidente du Rassemblement National.
Avec la guerre en Ukraine et au Proche-Orient, l’immigration sera l’un des sujets à l’ordre du jour de ce sommet de l’Union européenne.
Le parti des Patriotes, composé de 11 forces politiques issues de différents Etats membres de l'UE, souhaite faire de cette réunion un rendez-vous régulier.