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UE : la sécurité, priorité de la présidence tournante de la Pologne

Le Premier ministre polonais Donald Tusk
Le Premier ministre polonais Donald Tusk Tous droits réservés  AP Photo
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Par Euronews
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La sécurité des 27, au cœur des préoccupations de la Pologne, qui assure la présidence tournante du Conseil de l’UE. Une sécurité qui passe par l’indépendance vis-à-vis des énergies fossiles russes.

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Après près de trois ans de guerre en Ukraine, la plupart des pays occidentaux ont tourné le dos à la Russie. Cette rupture des relations n’est pas seulement diplomatique.

L’Union européenne s’est également, en grande partie, affranchie de sa dépendance envers le gaz russe. La Pologne qui, depuis le 1er janvier, assure la présidence tournante du Conseil de l’UE veut aller plus loin.

Varsovie veut inciter les États-membres à se couper totalement des énergies fossiles russes, le gaz, mais aussi le pétrole.

C’est ce qu’a affirmé le ministre polonais des Affaires européennes, au micro d’Euronews.

"Notre objectif devrait être de nous couper complètement de l'approvisionnement en combustibles fossiles russes et de l'approvisionnement en matières premières russes. Pour deux raisons : premièrement, pour être plus en sécurité, la Pologne a un avis sans équivoque à ce sujet", a déclaré Adam Szłapka.

Si la Pologne a un avis tranché sur le sujet, ce n’est pas le cas d'autres pays membres très dépendants du gaz russe, comme la Moldavie ou la Slovaquie.

Les deux États ont récemment fait part de leur inquiétude face à la décision de Kyiv de suspendre le transit de gaz russe sur son territoire pour approvisionner l’Europe.

La Hongrie, qui elle, s’approvisionne en gaz russe via Turkstream, un gazoduc qui traverse la mer Noire, n’est pas impactée par la décision de Kyiv.

Mais Budapest a quand même fait part de son opposition.

Pour la Pologne, l’indépendance de l’UE vis-à-vis des énergies russes est surtout et avant tout une question de sécurité.

"La Pologne a un avis sans équivoque sur la question : les initiatives communes de l'UE doivent être complémentaires et doivent permettre de coopérer avec l'OTAN. L'OTAN est la base de notre sécurité", a poursuivi le ministre polonais des Affaires européennes.

La sécurité du bloc est également au cœur des préoccupations de la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas. Elle estime que dans ce domaine, le rôle de l’UE et de l’OTAN sont complémentaires.

"Nous avons des rôles complémentaires. Je veux dire que l'OTAN s'occupe des questions militaires. La planification militaire pour la défense. Mais en Europe, nous nous occupons de l'industrie européenne de la défense. Nous nous occupons de la défense européenne dans son ensemble, car il y a aussi des pays qui ne font pas partie de l'OTAN", a-t-elle déclaré.

Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche dans quelques jours, l’Union européenne fait face à des défis importants.

Le président élu est en opposition sur de nombreux sujets avec le bloc des 27, qui lui-même ne parle pas toujours d’une seule et même voix.

Pourtant, le monde est plus que jamais confronté à de nombreux conflits et tensions.

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