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Le pape François dans un état critique, début d'une insuffisance rénale précoce

Des religieuses prient pour le pape François devant la polyclinique Agostino Gemelli, à Rome, le dimanche 23 février 2025, où le souverain pontife est hospitalisé.
Des religieuses prient pour le pape François devant la polyclinique Agostino Gemelli, à Rome, le dimanche 23 février 2025, où le souverain pontife est hospitalisé. Tous droits réservés  Andrew Medichini/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Andrew Medichini/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Par euronews avec AP
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« La complexité du tableau clinique et l'attente nécessaire pour que les thérapies médicamenteuses fournissent un certain retour d'information imposent que le pronostic reste réservé », ont conclu les médecins du souverain pontife.

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Le pape François était toujours dans un état critique dimanche et des tests sanguins ont révélé un début d'insuffisance rénale, mais il reste alerte, réceptif et a assisté à la messe, a déclaré le Vatican, alors que le pontife de 88 ans lutte contre une pneumonie et une infection pulmonaire complexe.

Dans une mise à jour tardive, le Vatican a déclaré que François n'avait pas eu d'autres crises respiratoires depuis samedi soir, mais qu'il recevait toujours des débits élevés d'oxygène supplémentaire.

Certains tests sanguins ont révélé une « insuffisance rénale initiale légère », mais les médecins ont déclaré qu'elle était sous contrôle.

Les médecins ont déclaré que l'état de François était incertain, compte tenu de son âge, de sa fragilité et de sa maladie pulmonaire préexistante. Son état a relancé les spéculations sur ce qui pourrait se passer s'il perdait connaissance ou s'il était frappé d'incapacité, et sur la possibilité qu'il démissionne.

Les médecins ont prévenu que la principale menace qui pèse sur François est la septicémie, une grave infection du sang qui peut survenir comme complication d'une pneumonie. Jusqu'à présent, les mises à jour médicales fournies par le Vatican, y compris dimanche, n'ont fait aucune référence à un quelconque début de septicémie.

Samedi, François a présenté une faible numération plaquettaire, qui est restée faible, mais stable dimanche. Les plaquettes sont des fragments cellulaires qui circulent dans le sang et qui contribuent à la formation de caillots sanguins pour arrêter les saignements ou aider à la cicatrisation des plaies. Un faible taux de plaquettes peut être causé par un certain nombre de facteurs, notamment les effets secondaires de médicaments ou d'infections.

Francis a également développé une anémie et, lors des transfusions sanguines effectuées samedi, on lui a administré de l'hématine, un traitement destiné à augmenter le taux d'hémoglobine dans son sang, ce qui permet au sang de transporter plus d'oxygène. Les médecins ont annoncé dimanche que le traitement avait été bénéfique.

Francis, qui souffre d'une maladie pulmonaire chronique et est sujet aux bronchites en hiver, a été admis à l'hôpital Gemelli le 14 février après l'aggravation d'une bronchite qui a duré une semaine.

Les médecins ont d'abord diagnostiqué une infection virale, bactérienne et fongique complexe des voies respiratoires, puis un début de pneumonie dans les deux poumons. Ils lui ont prescrit un « repos absolu » et une combinaison de cortisone et d'antibiotiques, ainsi qu'un supplément d'oxygène lorsqu'il en a besoin.

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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