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Le président de l'Eurogroupe salue la désescalade commerciale entre la Chine et les États-Unis

Le président de l'Eurogroupe, Paschal Donohoe, s'adresse aux journalistes.
Le président de l'Eurogroupe, Paschal Donohoe, s'adresse aux journalistes. Tous droits réservés  Copyright 2025 The Associated Press. Tous droits réservés
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Par Shona Murray & Jesse Dimich-Louvet
Publié le
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Dans une interview exclusive accordée à Euronews, le président de l'Eurogroupe et ministre irlandais des Finances, Paschal Donohoe, estime que la désescalade tarifaire entre Washington et Pékin est de bonne augure pour les relations entre l'UE et les États-Unis.

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Après plusieurs semaines de tensions économiques, les États-Unis et la Chine ont accepté de réduire considérablement les droits de douane qu'ils s'étaient imposés mutuellement, marquant ainsi une désescalade dans l'une des relations commerciales les plus importantes au monde.

Washington avait précédemment imposé des droits de douane punitifs allant jusqu'à 145 % sur les produits chinois, faisant craindre une perturbation importante des flux commerciaux mondiaux.

Mais le président américain Donald Trump a proclamé lundi une "réinitialisation totale" des relations entre les États-Unis et la Chine. Dans le cadre du nouvel accord, les deux pays assoupliront leurs droits de douane respectifs pendant 90 jours. Donald Trump a en outre déclaré qu'il ne prévoyait pas un retour des droits de douane de 145 % à une date ultérieure.

Dans un entretien exclusif avec Euronews, le président de l'Eurogroupe et ministre irlandais des Finances, Paschal Donohoe, a salué cette évolution, qu'il considère comme "positive" pour l'économie mondiale.

"C'est extrêmement encourageant. C'est aussi un rappel de la volatilité de l'époque dans laquelle nous vivons", estime le président de l'Eurogroupe.

"Mais au milieu de cette volatilité, la Chine et les États-Unis reconnaissent clairement la valeur du commerce et la manière dont cette relation commerciale particulière peut avoir un effet significatif sur les performances de leurs propres économies".

"Je considère cela comme un signal positif, mais il est également évident qu'il reste encore beaucoup de travail à faire. Et en particulier en ce qui concerne l'engagement de l'UE avec les États-Unis".

Une approche mesurée

Alors que la Commission européenne continue de négocier sa stratégie commerciale avec les États-Unis, Paschal Donohoe s'est prononcé en faveur d'une approche fondée sur le consensus.

Il a par ailleurs réitéré son opposition de longue date à l'introduction de taxes sur les services numériques (TSN), que certains États membres de l'UE - notamment la France - ont proposée pour lutter contre l'évasion fiscale des grandes entreprises numériques.

"L'Irlande et moi-même sommes préoccupés depuis longtemps par le rôle et l'utilisation des taxes sur les services numériques et, dans le débat qui a lieu en ce moment, on considère qu'il s'agit d'une option qui pourrait avoir des conséquences très importantes", explique-t-il.

Paschal Donohoe estime cependant "qu'il est inévitable, dans le cadre d'une négociation comme celle-ci, que les différents membres de l'Union européenne aient des points de vue différents".

Néanmoins, il précise que plusieurs États membres sont profondément préoccupés par les ramifications économiques et diplomatiques du ciblage des services numériques, en particulier à la lumière des négociations commerciales en cours entre l'UE et les États-Unis.

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