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Le pape Léon XIV face au défi des divisions de l'Église catholique

Le pape Léon XIV salue depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 11 mai 2025.
Le pape Léon XIV salue depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 11 mai 2025. Tous droits réservés  Vatican Media via AP
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Par Giorgia Orlandi
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Le nouveau souverain pontife, élu il y a moins d'une semaine, devrait poursuivre l'héritage du pape François, tandis que les plus conservateurs recherchent une approche traditionaliste.

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Bien que moins d'une semaine se soit écoulée depuis l'élection du pape Léon XIV lors du conclave des cardinaux, réunis pour élire le prochain chef de l'Église catholique, beaucoup de choses ont déjà été dites sur le nouveau pontife et sur les attentes autour de son pontificat.

Héritier de son prédécesseur François, unificateur d'une Église divisée... un leg et une mission que nombre de conservateurs espèrent avant tout voir infléchis en faveur d'une approche traditionaliste.

La relation de Léon XIV - premier pape américain de l'histoire - avec les États-Unis sera également à surveiller, d'autant plus que certaines factions de l'Église catholique américaine s'alignent sur les orientations de l'orientations Trump.

"Il reste largement méconnu. C'est la grande question", explique à Euronews le père Patrick Mary Briscoe, rédacteur en chef de l'hebdomadaire américain Our Sunday Visitor.

Après l'élection de Léon au trône du Vatican, "certains blogueurs et d'autres observateurs ont réagi assez vivement. Ils s'inquiètent de certaines opinions politiques du pape. Par exemple, nous avons vu des tweets répondant en particulier au vice-président (JD) Vance (converti au catholicisme, ndlr). Il y a donc un peu d'inquiétude du côté droit du spectre politique", explique le père Briscoe.

"Mais dans l'ensemble, nous ne savons pas grand-chose - ce pape n'avait pas dit grand-chose avant d'être élu, et nous commençons à peine à le connaître. Nous verrons comment les choses se déroulent".

Certains partisans de la ligne dure ont même suggéré que le nouveau pontife pourrait finir par s'opposer à Donald Trump sur un certain nombre de questions. Ils affirment qu'il ne semble pas soutenir suffisamment le programme politique MAGA ("Make America Great Again") du président américain.

Cependant, d'autres affirment que le souverain pontife ne peut pas prendre parti. "Si le pape était trop attaché à la politique américaine, cela empiéterait sur sa mission. Le pape doit diriger l'Église. Cela signifie diriger l'Église universelle, l'ensemble de l'Église catholique", explique le père Briscoe.

"Si la principale préoccupation du pape était un point de vue particulier sur la politique américaine, cela nuirait à sa mission et à son rôle, qui est d'être (l'héritier de) Pierre.

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