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Plusieurs villes ukrainiennes visées par des centaines de drones russes pendant la nuit

Des pompiers luttent contre un incendie causé par une frappe aérienne russe à Vinnytsia, en Ukraine, le mercredi 16 juillet 2025
Des pompiers luttent contre un incendie causé par une frappe aérienne russe à Vinnytsia, en Ukraine, le mercredi 16 juillet 2025 Tous droits réservés  Service d'urgence de Vinnytsia
Tous droits réservés Service d'urgence de Vinnytsia
Par Malek Fouda
Publié le
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Les frappes russes se poursuivent sans répit alors que le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum à Vladimir Poutine, l'exhortant de parvenir à un accord de paix avec l'Ukraine d'ici le 2 septembre sous peine d'importantes sanctions économiques.

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Les forces russes ont lancé une nouvelle vague d'attaques sur plusieurs villes ukrainiennes dans la nuit de mardi à mercredi, qui ont fait au moins 15 blessés.

Selon l'armée de l'air ukrainienne, 400 drones Shahed et leurres ainsi qu'un missile balistique ont été impliqués dans des frappes sur la deuxième ville d'Ukraine, Kharkiv, sur la ville natale de Volodymyr Zelensky, Kryvyï Rih, ainsi que sur Vinnytsia, dans l'ouest, et Odessa, sur la côte sud.

"La Russie ne change pas de stratégie", dénonce le président ukrainien. "Pour contrer efficacement cette terreur, nous avons besoin d'un renforcement systémique de la défense : plus de défense aérienne, plus d'intercepteurs et plus de détermination pour que la Russie sente notre réponse".

Un barrage de drones Shahed de fabrication iranienne a été tiré aux premières heures de la matinée de mercredi, ciblant la région de Vinnytsia. L'armée de l'air ukrainienne affirme en avoir intercepté 18, mais l'un d'eux a touché des infrastructures civiles.

Au moins deux impacts sur des bâtiments civils ont été signalés dans la région. Huit personnes ont été blessées dans l'attaque, cinq d'entre elles souffrant de graves brûlures et au moins deux se trouvant dans un état critique.

L'une des victimes a subi une intervention chirurgicale après avoir été brûlée à 50 %.

Neuf maisons privées du village de Pysarivka ont également subi des dégâts plus ou moins importants. De nombreuses propriétés ont vu leurs toits s'effondrer, leurs fenêtres s'envoler et leurs murs s'écrouler partiellement. Les systèmes d'approvisionnement en électricité et en gaz ont également été endommagés.

Attaques sur Zaporijjia

La ville de Zaporijjia, dans le sud du pays, a également été prise pour cible par Moscou. Au moins 30 appartements ont été endommagés après qu'un barrage de drones a frappé un district de la région.

Le gouverneur de la région, Ivan Fedorov, déclare que les frappes nocturnes n'ont pas fait de morts, mais que plusieurs civils ont été légèrement blessés lors des évacuations.

Une personne marche dans la rue sous un filet anti-drone à Orikhiv, dans la région de Zaporijjia, en Ukraine, le mardi 15 juillet 2025
Une personne marche dans la rue sous un filet anti-drone à Orikhiv, dans la région de Zaporijjia, en Ukraine, le mardi 15 juillet 2025 Andriy Andriyenko/65e brigade mécanisée ukrainienne

Plus tôt dans la journée de mardi, la région de Zaporijjia a été la cible de plus de 400 frappes russes sur 14 localités, visant aussi bien des zones résidentielles que des sites énergétiques.

Une série d'explosions a également été entendue à Kramatorsk mercredi vers 1 heure du matin. Un drone a frappé un immeuble résidentiel de plusieurs étages, provoquant un incendie qui s'est propagé à plusieurs appartements.

Ces attaques interviennent après que le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum à son homologue russe Vladimir Poutine pour que la Russie parvienne à un accord de paix avec l'Ukraine d'ici le 2 septembre.

Le dirigeant américain a menacé de frapper Moscou de droits de douane "d'environ 100 %" - en plus des droits de douane secondaires - et de taxes équivalentes sur tout pays achetant de l'énergie russe, si le Kremlin ne conclut pas un accord de paix dans un délai de 50 jours.

Dans le même temps, la Maison Blanche a confirmé la livraison prochaine de missiles Patriot à Kyiv par l'intermédiaire de l'OTAN afin de renforcer les capacités anti-aérienne de l'Ukraine face à l'invasion russe.

Sources additionnelles • AP

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