Ce sont les deux vedettes du Salon International de Farnborough : le Boeing 787 et l’A 400 M d’Airbus.
Et comme toutes les vedettes, elles n’aiment pas rester trop longtemps sous les projecteurs.
Le Boeing 787 n’est resté que deux jours dans le sud de Londres. Pour le concurrent de l’A380, il s’agissait de sa première sortie du territoire américain.
Le “Dreamliner” doit encore subir de nouvelles inspections et quelques améliorations avant sa livraison normalement prévue à la fin de l’année à la compagnie japonaise ANA… livraison sans doute retardée…
Mais le constructeur américain n’est pas le seul à connaître des délais… Airbus a dépassé le budget pour son transporteur de troupes, l’A 400 M.
Alors avec la crise et les coupures dans les budgets de la défense des pays européens quels sont les risques pour Airbus ?
Nous avons posé la question à Tom Enders, PDG d’Airbus : “Franchement, je ne sais pas”, nous dit-il. “Bien sûr nous sommes un peu inquiets même si nous savons que nos sept clients fermes veulent cet avion. Nous ne pouvons faire d’autres projections aujourd’hui et nous devons finaliser l’accord de principe signé avec nos sept clients au mois de mars.”
Ces pays de l’Otan clients de l’A400M – parmi lesquels l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni – se sont mis d’accord sur le financement des 5,2 milliards d’euros de surcoûts du programme qui a accumulé en outre plus de trois ans de retard.
Airbus espère aujourd’hui qu’ils ne feront pas marche arrière…