Un pape à la fois rocker, biker, twitteur, on en perd son latin !

Un pape à la fois rocker, biker, twitteur, on en perd son latin !
Par Etienne Barthomeuf
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
PUBLICITÉ

Non, mais je rêve ! Il nous emmène où comme ça, papy François ? A force de secouer le Vatican, il va faire tomber tous les vieux cardinaux en poussière ! Ce n’est plus un pape qu’ils ont élu, c’est un rocker un jour, un biker un autre jour et un autre encore un twitteur. Depuis que le magazine américain Rolling Stone a mis son portrait à la une, François se prend pour une vraie rock star, mais attention, successeur de Saint Pierre qui roule n’amasse pas mousse…A force de tout faire pour rajeunir l’image du souverain “pontifiant”, il va perdre en route les bourgeois bien-pensants qui s’accrochent au catholicisme pur et dur. De désespoir, les “grenouilles de bénitier” risquent de se suicider par noyade à l’entrée des églises.

En plus, Rolling Stone insiste sur le fossé qui sépare François de Benoît, le premier retraité de la papauté. Le magazine ose dire que le pape émérite faisait faire “des cauchemars” aux adolescents. Non, on ne peut vraiment pas dire ça, dans sa vie, Joseph Ratzinger a très vite partagé des activités conviviales avec les jeunesses, spécialement dans son pays, l’Allemagne. Le Vatican affirme que les deux pères de l’Eglise s’entendent comme des frères. On les imagine bien, comme deux “potes” – c’est le langage adopté désormais par François – en train de s’envoyer des tweets toute la sainte journée. “Benoît, t’as vu la jupe sexy qu’avait soeur Marie-Madeleine hier soir aux vêpres ?” “Non, François, je n’ai rien vu, rien entendu, je dormais debout”.

Twitter, le pape s’en fait une nouvelle religion mais il n‘échappe pas pour autant au conflit de générations. On l’a appris cette semaine, il insiste pour écrire ses messages…en latin ! C’est culotté de marier une nouvelle technologie avec une langue ancienne, mais les témoins, eux, auraient voulu dire “non”, c’est trop casse-tête ! La secrétairerie d’Etat doit certainement crouler sous les livres savants, des dizaines de traducteurs doivent s’affairer pour essayer de trouver le bon mot, la bonne expression. Et il faut des jours et des jours pour rédiger…1 tweet. Pour ne pas casser l’enthousiasme du pape François, personne n’a le courage de lui dire que le tweet a été créé pour communiquer rapidement.

Quand le twitteur en a marre et en perd son latin, le biker prend le relais. Oui, car on est tombés des nues, pour la deuxième fois cette semaine, en apprenant que papy François avait vendu sa moto Harley-Davidson aux enchères à Paris. Mais selon la maison de ventes, il en garde une deuxième dans son garage…Si ça se peut, c’est son “pote” Benoît qui ne voulait plus la sienne parce qu’il n’arrive plus à l’enfourcher. Fini les virées à deux la nuit dans les rues de Rome, ce qui ne veut pas dire que François renonce à sortir. Il veut rester dans le vent, alors la papamobile, c’est pas son truc, il préfère largement la papamob.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le pape François saute l'homélie du dimanche des Rameaux au début d'une Semaine Sainte chargée

Le Pape François révèle des secrets dans son autobiographie

Les victimes de Marko Rupnik demandent la "justice" et la "transparence"