23 octobre-3 novembre 1918
Début 1918, le moral des troupes italiennes est au plus bas suite à la perte de 300 000 hommes lors des Batailles de Caporetto en 1917. Sous le commandement d’un nouveau général, Armando Diaz, l’armée italienne parvient néanmoins à repousser une attaque de l’armée austro-hongroise autour du Piave en Juin 1918. Déjà largement démoralisées, les troupes austro-hongroises perdent 100 000 hommes dans l’opération.
Armando Diaz décide alors d’attendre avant de lancer la contre-offensive. Le Général souhaite avoir la certitude que l’opération aboutira. Au cours de l’été, Diaz change progressivement d’avis devant l’enchainement des victoires alliées sur le Front Ouest. Les défaites allemandes conjuguées au lourd bilan humain rendent l’assistance à l’Autriche-Hongrie impossible.
L’attaque commence le 23 octobre dans les environs de Monte Grappa. L’armée italienne parvient à prendre Vittorio Veneto trois jours après le début de l’offensive malgré une forte résistance initiale des forces austro-hongroises. Le 2 novembre, une trêve est signée à l’issue d’une avancée italienne de 24 kilomètres sur un front de 56 kilomètres. L’armistice intervient le jour suivant.
Au cours de l’attaque, l’Italie réussit à capturer 300 000 hommes malgré la perte de 38 000 soldats. La Bataille de Vittorio Veneto est la dernière offensive sur le front italien. Elle entraine la défaite de l’Autriche-Hongrie et précipite la chute de l’Empire.