Qui étaient les 12 victimes?

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Par Euronews
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L’attentat contre Charlie Hebdo a fait 12 morts. Si les journalistes et dessinateurs du journal étaient les premiers visés, des policiers, un agent

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L’attentat contre Charlie Hebdo a fait 12 morts. Si les journalistes et dessinateurs du journal étaient les premiers visés, des policiers, un agent d’entretien, un visiteur, une psychanalyste, un correcteur et un économiste ont aussi succombé.

Employé de l’entreprise Sodexo depuis 15 ans, l’agent de maintenance Frédéric Boisseau se trouvait à l’accueil de «Charlie Hebdo». Il est la première victime.

Membre du Service de la protection, Franck Brinsolaro était en charge de la sécurité du dessinateur Charb. Il allait avoir 49 ans.

“Chaque religion est une idéologie, donc on peut critiquer toutes les idéologies, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas, et c’est ce qu’on continue à faire”, disait Cabu. Eternel visage d’enfant, Jean Cabut, de son vrai nom, était, à 76 ans, un pilier du journal. Plus de 35 000 dessins au compteur, maître pourfendeur des politiques, de l’armée, et des religions, il était l’illustre père du “beauf”, figure du français moyen borné entré dans le dictionnaire.

Psychiatre et psychanalyste engagée, Elsa Cayat était chroniqueuse à «Charlie Hebdo» sur des faits de société.

Charb, de son vrai nom Stéphane Charbonnier avait 47 ans. “Si on commence à dire “oui j’ai peur”, et bien, c’est terminé : on arrête de faire des journaux, on arrête de faire de la polémique, on arrête la presse, on arrête la liberté de la presse.” Dessinateur né, Charb dirigeait Charlie Hebdo depuis mai 2009. En 1992, il avait participé à la refondation de l’hebdomadaire satirique, avec des transfuges du magazine La Grosse Bertha, notamment Cabu et Philippe Val.

Philippe Honoré, dit Honoré était lui aussi dessinateur. Cet homme de 73 ans travaillait principalement pour Charlie Hebdo, Lire et Les Inrockuptibles.

Journaliste et économiste iconoclaste, Bernard Maris, 68 ans, était un habitué des plateaux télé. Il signait sous le nom de “Oncle Bernard” dans “Charlie”.

Ahmed Merabet, brigadier à VTT au commissariat du 11e arrondissement avait 42 ans, les terroristes, qu’il pourchassait, l’ont abattu, blessé, au sol.

Correcteur depuis une dizaine d’années à «Charlie Hebdo», Mustapha Ourrad avait la soixantaine.

Organisateur de la biennale du Carnet de voyage de Clermont-Ferrand, cet ancien journaliste de 69 ans était en visite ce jour-là à Charlie Hebdo.

Bernard Verlhac, plus connu sous le nom de Tignous, «petite teigne» en occitan, avait 57 ans. Outre Charlie Hebdo, on pouvait retrouver ses dessins dans Marianne et Fluide Glacial.

“L’humour, c’est s’interdire aucun sujet. on ne doit reculer devant rien, sauf la méchanceté. Nous sommes féroces, mais nous ne sommes pas méchants” aimait à répéter Wolinski. Le doyen de Charlie Hebdo, tué enfin mercredi, avait 80 ans. Avec la politique et les femmes comme thèmes de prédilection, Georges Wolinski était l’un des dessinateurs français les plus publiés et les plus prolifiques.

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