Poutine : "nous espérons que Kiev suivra les accords de Minsk"

Poutine : "nous espérons que Kiev suivra les accords de Minsk"
Tous droits réservés 
Par Sandrine Delorme avec Isabel Ces, Hugo Chetelat, AFP, Reuters
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

La Russie s’assure du soutien du Kazakhstan et du Bélarus. C’est à Astana que Vladimir Poutine a rencontré ses homologues Noursoultan Nazarbaïev et

PUBLICITÉ

La Russie s’assure du soutien du Kazakhstan et du Bélarus. C’est à Astana que Vladimir Poutine a rencontré ses homologues Noursoultan Nazarbaïev et Alexandre Loukachenko. Ils ont évoqué les difficultés économiques qu’ils traversent à cause de la chute du cours du brut, de la guerre en Ukraine et des sanctions économiques américaines et européennes à l‘égard de Moscou.

Une union monétaire a été envisagée pour soulager leurs économies, mais il faudrait plus d’une dizaine d’années pour parvenir à introduire une monnaie commune, selon Grigory Marchenko, ancien dirigeant de la banque centrale du Kazakhstan.

Concernant les sanctions, l’Union européenne vient de conditionner leur levée au respect des accords de Minsk par Moscou, mais Vladimir Poutine renvoie la balle aux autorités de Kiev :

Nous avons discuté de la situation en Ukraine. Grâce à l’accord de Minsk du 12 février, une possibilité de désescalade du conflit est apparue. Nous espérons que les autorités de Kiev suivront les accords de Minsk.”

Moscou, qui nie toute implication militaire ou logistique dans le conflit, accuse Kiev de ne pas suivre ce que prévoient les accords de Minsk concernant notamment l’organisation d‘élections dans l’est de l’Ukraine. Kiev assure que si.

Des points de vue que ne peut pas réconcilier le millier d’inspecteurs de l’OSCE chargé quotidiennement de s’assurer du respect du fragile cessez-le-feu dans les régions de Dontesk et Louhansk.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Des avoirs russes gelés pour acheter des armes à l'Ukraine ?

Allemagne : deux hommes soupçonnés d'espionnage pour la Russie arrêtés

Géorgie : 20 000 personnes contre la "loi russe"