L’Indonésie est finalement passée outre les protestations de la communauté internationale. La nuit dernière, huit condamnés à mort pour trafic de
L’Indonésie est finalement passée outre les protestations de la communauté internationale. La nuit dernière, huit condamnés à mort pour trafic de drogue ont été exécutés sur l‘île prison de Nusakambangan. Parmi eux, un Indonésien, quatre Nigérians, un Brésilien et deux Australiens. Selon la pasteur qui les accompagnait, les condamnés sont morts en chantant des cantiques face au peloton d’exécution composé de 12 tireurs.
A l’annonce de la mort de ses ressortissants, l’Australie a rappelé son ambassadeur à Jakarta. Le premier ministre Tony Abbott a fermement condamné ces exécutions. “ Nous respectons la souveraineté de l’Indonésie mais nous déplorons ce qui a été fait et on ne peut pas faire comme si de rien n‘était. Je veux insister sur le fait qu’une relation très importante unissait l’Australie et l’Indonésie. Mais cette relation a été mise à mal par ce qui a été fait, “ a-t-il martelé.
Le Brésil s’est déclaré choqué. Comme l’Australie, il avait multiplié les tractations diplomatiques et les appels à la clémence auprès du président indonésien Joko Widodo.
Deux condamnés ont obtenu un sursis : la Philippine Mary Jane Veloso et le Français Serge Atlaoui, qui attend le résultat d’un ultime recours administratif.