Le Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy, au pouvoir en Espagne, est en tête des intentions de vote avec 25,6% contre 24,3% pour le Parti socialiste
Le Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy, au pouvoir en Espagne, est en tête des intentions de vote avec 25,6% contre 24,3% pour le Parti socialiste (PSOE), selon la dernière livraison du baromètre du Centre de recherches sociologiques (CIS) publiée jeudi.
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PPopular</a> pierde 4,4 puntos en menos de un año, pero sigue siendo la primera fuerza en estimación de voto. <a href="https://twitter.com/hashtag/CIS?src=hash">#CIS</a> <a href="http://t.co/JZNrPh9D3E">pic.twitter.com/JZNrPh9D3E</a></p>— Porcentual.es (
Porcentuales) Mayo 7, 2015
Le parti anti-austérité Podemos, après une progression fulgurante lors des élections européennes d’il y a un an, est en net recul. Il est donné à 16,5% contre 23,9% en janvier, quand il occupait la deuxième place de ce baromètre derrière le parti de Rajoy.
Il est désormais talonné par la formation centriste Ciudadanos, nouvelle venue sur la scène politique nationale, qui est mesurée à 13,8% des intentions de vote contre 3,1% seulement il y a trois mois.
En un an, Ciudadanos a multiplié par dix le nombre de ses adhérents et compte une centaine de milliers de sympathisants. Le parti ne ressemble plus guère à la petite formation qu’il était à sa création il y a neuf ans, en Catalogne.
Le baromètre du Centro de Investigaciones Sociológicas vient de confirmer les récents sondages qui ont souligné la glissade du parti Podemos, fragilisé par des tensions internes sur la stratégie à mettre en oeuvre.
Juan Carlos Monedero, qui avait contribué à créer le mouvement aux côtés de son dirigeant Pablo Iglesias, a confirmé ces divergences en annonçant jeudi dernier sa démission.
Monedero, par ailleurs au centre d’une controverse sur ses revenus perçus lors de missions de conseil auprès des gouvernements sud-américains, se dit en désaccord avec la direction prise par sa formation.
Allié espagnol de la formation grecque de gauche radicale Syriza, Podemos semble vivre le même sort que son homologue grec. Trois mois après son arrivée au pouvoir, ce dernier peine à initier la politique anti-austérité pour laquelle il a été élu. Il laisse ainsi planer le doute sur sa capacité à apporter une vraie alternative.
Avec Reuters