C’est comme un cliché à Cuba, aux côtés des cigares et du rhum : les vielles voitures américaines des années 1950, vestiges d’avant la révolution
C’est comme un cliché à Cuba, aux côtés des cigares et du rhum : les vielles voitures américaines des années 1950, vestiges d’avant la révolution cubaine.
Combien sont-elles, ces Cadillac, ces Chevrolet et autres Hudson dans l‘île ? Aucun chiffre officiel.
Just a sample of the #CarsOfCuba from our albums:#cuba
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PontiacCadillac</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/ramblers?src=hash">#ramblers</a> <a href="http://t.co/N9ShvRZpmG">pic.twitter.com/N9ShvRZpmG</a></p>— Brenda Priddy (
BrendaPriddy) 30 Décembre 2014
Mais surtout résisteront-elles à la progressive ouverture du pays et à une éventuelle future levée de l’embargo américain ? Julio Alvares a sa petite idée sur la question. Cet homme s’emploie à réparer ces vieilles voitures. “A mon avis, dit-il, ce qui va se passer ici, c’est une arrivée massive de voitures neuves. Mais les vieilles voitures vont perdurer, ce sera un marché de niche”.
Les relations avec les Etats-Unis commencent à se normaliser. Comment Julio voit-il l’avenir ? “Je pense que les changements actuels vont dans le bon le sens”, affirme-t-il.
Actuellement, les vieilles Cadillac, en plus de faire le bonheur des touristes, font souvent office de taxi collectif pour les Cubains. Des véhicules assez peu confortables et particulièrement polluants.
L’envoyé spécial d’euronews à Cuba, Stefan Grobe, confirme que ces voitures, si elles sont très prisées par les visiteurs, ne le sont pas forcément par les habitants. “Beaucoup, dit-il, souhaiteraient les voir disparaître, si Cuba aspire à entrer dans le XXIe siècle”.