"Un pigeon perché sur une branche..." Contes de l'absurde signés Roy Andersson

"Un pigeon perché sur une branche..." Contes de l'absurde signés Roy Andersson
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Par Philippe Mathieu
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“Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence”. Ce titre, à rallonge, pourrait à lui seul résumer l’univers de ce film de Roy

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“Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence”. Ce titre, à rallonge, pourrait à lui seul résumer l’univers de ce film de Roy Andersson. Parce qu’autant le dire tout de suite pour ce qui est de raconter l’histoire, ce sera beaucoup plus difficile voir disons le, impossible.
En une succession de plans larges filmés en caméra fixe, le réalisateur suédois poursuit à son rythme (un film tous les 7 ans) cette introspection dans l’absurdité de la mort et donc de la vie.

Le détail est dans le jeu des acteurs, très théâtral, parfois burlesque. Ils évoluent dans des tableaux successifs qui n’auraient rien à envier à l’univers d’un Otto Dix ou surtout de Georg Scholz. C’est à la fois drôle, sinistre, macabre, anachronique et déjanté.

On se laisse prendre au jeu de ce désespoir très scandinave tout comme les jurés de la dernière Mostra de Venise qui ont livré ce pigeon suédois au Lion d’Or.

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