Pas facile tous les jours de jouer au football au Pakistan… Ici, à Karachi, on est loin du luxe des centres d’entraînement européens : pas de
Pas facile tous les jours de jouer au football au Pakistan… Ici, à Karachi, on est loin du luxe des centres d’entraînement européens : pas de vestiaire, ni d’herbe sur la pelouse… Les joueurs sont obligés de s’adapter.
Pourtant, le football pakistanais a bénéficié d’un soutien financier de la FIFA, dans le cadre du programme de développement ‘‘Goal’‘. La lenteur des travaux a donc éveillé les soupçons et le président de la Fédération pakistanaise fait face aujourd’hui à des allégations de détournement de fonds. Il s’en défend : “ C’est le bureau de la FIFA, le bureau en charge du développement qui attribue les contrats, nomme les consultants, les entrepreneurs et supervise la construction, explique Faisal Saleh Hayat. La Fédération n’a rien à voir avec tout cela. La FIFA ne nous a pas donné un seul centime pour la réalisation de ces projets.’‘
Sur les huit projets envisagés, la plupart sont encore au stade de chantier. Certains centres techniques ne sont pas alimentés en eau, ni életcricité ou ne disposent pas d’un terrain de foot aux normes. Un seul bâtiment est jusqu’ici totalement fonctionnel : il s’agit du siège de la Fédération pakistanaise de football à Lahore.