D’un côté, 145 députés pour Syriza, de l’autre 10 pour les Grecs Indépendants. Alexis Tsipras constitue à nouveau une alliance avec le minuscule
D’un côté, 145 députés pour Syriza, de l’autre 10 pour les Grecs Indépendants. Alexis Tsipras constitue à nouveau une alliance avec le minuscule parti conservateur de Panos Kammenos pour former une très courte majorité. 155 sièges sur 300.
Pour les analystes, ces élections confirment le rejet des partis traditionnels et le talent politique d’Alexis Tsipras. “La société grecque veut tourner la page de l’ancien système politique” explique l‘éditorialiste de “Ta Nea” Voula Kehagia. “Le message de cette élection n’est pas seulement la réaffirmation du potentiel d’Alexis Tsipras mais le rejet du vieil establishment politique.”
“M Tsipras a bien choisi le moment pour ces élections afin que le scrutin tombe juste avant la tornade des nouvelles mesures d’austérité” estime pour sa part le journaliste politique de “To Vima” Angelos Koveos.
D’ici une dizaine de jours, les créanciers de la Grèce feront une première évalutation du programme de mise en place des réformes établies dans le plan de sauvetage du pays.
Ces réformes prévoient notamment une augmentations des prélèvements et une réduction de la fonction publique.
“En neuf mois Alexis Tsipras a réussi a gagner deux élections nationales et un referendum” rappelle le correspondant d’Euronews à Athènes Stamatis Giannisis. “La question est maintenant de savoir s’il parviendra aussi bien à mettre en place les réformes décidées avec les créanciers du pays en juillet dernier et à ramener l‘économie grecque sur le chemin de la croissance.”