Sebastian Coe est l’homme de la situation. C’est en tout cas ce que l’Anglais affirme. Alors que l’IAAF, la Fédération internationale d’athlétisme
Sebastian Coe est l’homme de la situation. C’est en tout cas ce que l’Anglais affirme. Alors que l’IAAF, la Fédération internationale d’athlétisme, est secouée par des affaires de dopage et de corruption présumé, son président était auditionné par le Parlement britannique ce mercredi.
“Je suis heureux d’admettre, ici, qu’il y avait trop de pouvoir pour peu de personnes dans l’organisation. Oui, clairement, et c’est probablement le cas dans les structures traditionnelles du sport. Est-ce que cela peut changer ? Il le faut, parce que nous devons abattre des murs. On ne peut pas être dans une situation où nous ne sommes pas capables d’interroger correctement et de nous assurer que les bons systèmes sont en place. Mettrais-je en place ces systèmes ? Oui. Ces changements peuvent-ils avoir lieu rapidement ? Oui. Allons-nous retrouver la confiance ? Cela prendra du temps”, affirme le Britannique.
Élu en août dernier à la tête de l’IAAF, Sebastian Coe avait succédé à Lamine Diack, mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé en novembre. Et une enquête est toujours en cours concernant des résultats de tests sanguins suspects entre 2001 et 2012 que l’IAAF aurait cachés.