Le sauvetage des banques italiennes ne coûte pas sa place à la ministre

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Par Laurence Alexandrowicz
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En Italie, une ministre échappe à une motion de censure, elle était accusée de conflit d'intérêt dans l'affaire du sauvetage des banques.

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En Italie, une ministre a échappé à la motion de censure qui la visait. La motion a été rejetée par 373 voix, contre 129 pour. C’est le mouvement d’opposition 5 étoiles qui réclamait la tête de Maria Elena Boschi, ministre des réformes constitutionnelles. “Dites moi si je n’ai pas respecté mes devoirs institutionels, et dans ce cas je serai la première à m’en aller, a déclaré la ministre. Mais je ne vous autorise pas à douter de mon honnêteté et de mon respect des principes de la loi.”

La ministre est accusée de conflit d’intérêt. Plusieurs membres de sa famille sont en effet employés par une banque qui vient de faire l’objet d’un sauvetage de la part du gouvernement. Un sauvetage qui s’est traduit par de lourdes pertes pour certains petits épargnants, dénonce le mouvement 5 Etoiles. “Vous êtes venue ici nous faire un joli discours plein de sympathie et de compassion, nous parler aussi du passé de certains membres de votre famille, lui a répondu Alessandro Di Battista, de 5 Etoiles. Mais nous n’avons pas remarqué, de votre part ou de la part des membres du Parti démocrate, les mêmes sentiments pour les milliers d‘épargnants floués par ce décret.”

Les quatre établissements régionaux, qui représentent environ 1% des dépôts bancaires en Italie, ont fait le mois dernier l’objet d’un plan de sauvetage de quelque 3,6 milliards d’euros. Le gouvernement italien a décidé samedi dernier de la création d’un fonds de solidarité de 100 millions d’euros pour venir en aide à de petits épargnants lésés par le sauvetage de banques régionales. Le dossier des banques n’est pas enterré : en janvier d’autres partis d’opposition vont déposer une nouvelle motion de censure, mais contre le gouvernement Renzi tout entier cette fois.

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