Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, défend les décisions et l'action des services de sécurité et appelle à ne pas banaliser la terreur.
Les patrouilles de police étaient maintenues vendredi à la gare centrale de Munich après l’alerte à l’attentat kamikaze du 31 décembre. Les suspects signalés à l’Allemagne par les services français et probablement américains n’ont pas pu être retrouvés. L’alerte sur une menace imminente a été levée.
Je ne peux pas exclure une future attaque terroriste en Allemagne.
Le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maiziere a défendu la réaction des services de sécurité, estimant qu’il ne fallait pas prendre la menace terroriste à la légère. “ Je ne peux pas exclure une future attaque terroriste en Allemagne,” a-t-il déclaré. “ Je me répète en disant que nous faisons tout notre possible pour l’empêcher. Mais les autorités de sécurité méritent aussi d‘être soutenues dans leur mission difficile qui consiste à évaluer le sérieux de ces alertes. On ne devrait jamais banaliser la terreur.”
A 23h le soir du réveillon, la gare centrale et celle de Pasing ont été évacuées pendant plusieurs heures du fait d’un risque d’attentat suicide à minuit. Cinq à sept individus syriens et irakiens auraient été sur le point de passer à l’acte. Les contrôles effectués par les 550 policiers déployés n’ont rien donné.