Ses empreintes correspondent à celle d'un Marocain arrêté dans le sud de la France pour vol, mais un papier retrouvé sur son corps jette le flou sur son identité.
A Paris, l’enquête se poursuit pour déterminer l’identité de l’homme qui a été abattu hier devant un commissariat du 18ème arrondissement, alors qu’il brandissait un hachoir de boucher. Ses empreintes correspondent à celle d’un Marocain arrêté en 2013 dans le sud de la France pour vol, mais un papier retrouvé sur son corps jette le flou.
“Cette identité est contredite par un papier manuscrit retrouvé sur lui sur lequel il y a la profession de foi musulmane. Il y a un drapeau de Daesh qui est dessiné, il y a son nom, mais il se dit Tunisien et pas Marocain”, a expliqué sur France Inter le procureur de la République de Paris.
Selon François Molins, l’individu est arrivé en courant vers les policiers postés devant le commissariat. Il a exhibé son arme et crié “Allah Akbar” avant d’être abattu de plusieurs balles. Cette attaque présumée intervenait, à dix minutes près, un an, jour pour jour, après les attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo.