Will.i.am : "Mon combat, c'est l'éducation"

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Par Euronews
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Euronews a pu rencontrer Will.i.am, le chanteur des Black Eyed Peas à l’occasion d’un concert dans la ville de Lyon. Nous avons parlé avec lui de la

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Euronews a pu rencontrer Will.i.am, le chanteur des Black Eyed Peas à l’occasion d’un concert dans la ville de Lyon.

Nous avons parlé avec lui de la mission qu’il s’est donné avec sa fondation : intéresser les jeunes aux matières scientifiques.

“Je suis allé dans une super école, et le quartier d’ou je viens n‘était pas le meilleur, donc quand je voyage, j’apprends beaucoup de choses et je rencontre des gens géniaux qui ont souvent un super cursus, donc j’ai rassemblé un éventail de matières différentes comme la robotique, les sciences de l’information géographique ou le codage et j’essaye de préparer les enfants à faire des études. Je les mets tous ensemble et je leur donne des cours. Nous avons ce cursus basé sur un projet : nous prenons un enfant en difficulté et améliorons son niveau. Maintenant, nos enfants ont des très bonnes notes, ils fabriquent des robots et écrivent du code”, raconte le chanteur.

Will.i.am est aussi entrepreneur. Nous lui avons demandé s’il le considère l’industrie musicale comme un environnement sain.

“Faire de la musique n’a jamais été aussi facile, je pourrais prendre mon ipad et faire une bonne chanson comme ça. Je pourrais utiliser le même outil. Donc est-ce que la musique est saine ? Oui, elle l’est. Est-ce que l’industrie musicale l’est ? Non, elle ne l’est pas. Pourquoi ? Parce que celle d’ou je viens ne fabrique pas de hardware. Maintenant, si l’on fabriquait les ordinateurs qui font la musique, ce serait super. Si l’on était propriétaire des plateformes sur lesquelles on la partage, ce serait génial. Mais on n’est pas sur Google, notre industrie n’est pas Apple. Nous ne sommes pas les entreprises qui conçoivent des applications et des logiciels, on a juste tous les artistes”, dit-il.

Will.i.am a collaboré avec les plus grands artistes au monde. Nous lui avons demandé avec qui il aimerait travailler dans le futur.

“Maintenant, les artistes avec lesquels je veux travailler sont des codeurs, des ingénieurs. Je veux travailler avec les nouveaux artistes, les gens qui construisent des expériences virtuelles, les gens à Bangalore, en Inde, en Israel, les gens qui construisent ces expériences de réalité virtuelle, ceux qui leur construisent la technologie nécessaire, les gens qui concoivent les systèmes d’exploitation et les applis, je veux travailler avec ce genre d’artiste. La musique, c’est génial, mais dans ce domaine, je veux créer”, dit-il.

Si les fusillades quotidiennes ne suffisaient pas, les larmes d’Obama ont récemment fait ressurgir le débat sur le contrôle des armes aux Etats-Unis. Interrogé à ce sujet, le rappeur, qui a lui-même perdu des amis dans la guerre des gangs, met en avant une seule solution.

“Mon combat, c’est l‘éducation, parce qu‘éduquer les gens, c’est la meilleure façon de contrôler les armes. Une personne intelligente qui a des opportunités et qui peut participer à la construction d’un avenir bénéfique pour tous ne prendrait même pas une arme. Donc je pense que la meilleure façon de contrôler des armes est d‘éduquer tout le monde, avec les mêmes opportunités pour prendre part à l’avenir, pour rendre le monde meilleur, en commençant dès neuf ans – non, non, six”, précise-t-il.

Entrepreneur, philanthrope, geek ou chanteur, quel que soit le domaine, Will.i.am ne semble pas avoir l’intention de lever le pied.

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