Haïti est de nouveau fragilisé par l’instabilité politique. Le second tour de l‘élection présidentielle qui devait avoir lieu ce dimanche a été
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Haïti est de nouveau fragilisé par l’instabilité politique. Le second tour de l‘élection présidentielle qui devait avoir lieu ce dimanche a été annulé suite à de violences manifestations. A l’issue du premier tour fin octobre, l’opposition avait dénoncé des fraudes et son candidat, Jude Célestin, avait appelé à boycotter le scrutin.
Pour les partisans de l’opposition, le Président Michel Martelly doit démissionner sans plus attendre. Quant à son poulain, il n’est pas pour eux un candidat légitime.
“ Le problème, dit un manifestant, c’est que le gouvernement a voulu maintenir l‘élection alors que les gens étaient contre. On ne peut pas avoir un seul candidat. Nous ne sommes pas d’accord avec la candidature de Jovenel Moïse et le Président n’a rien fait. Il veut seulement que Jovenel Moïse lui succède. “
L’‘annulation du scrutin n’a pas apaisé la colère des opposants et à Port-au-Prince, des pneus et des voitures ont été incendiés et des vitrines brisées. D’après la constitution, le Président Martelly est censé passer la main au plus tard le 7 février mais aucune date n’a pour l’heure été annoncée pour la tenue de nouvelles élections.