Les nationalistes écossais et le parti travailliste britannique appellent une enquête européenne sur le montant dérisoire des arriérés d'impôts réclamés au géant américain.
L’accord conclu la semaine dernière entre Google et le fisc britannique déchaîne les passions au Royaume-Uni.
Des voix s‘élèvent au sein même du gouvernement de David Cameron pour dénoncer le montant dérisoire des arriérés réclamés au géant américain.
Le moteur de recherche s’est vu imposé un redressement fiscal de 130 millions de livres sterling, soit 172 millions d’euros sur ses bénéfices des dix dernières années, ce qui revient à une taxe de 3 %, selon des experts indépendants.
Dénonçant l’opacité de cet arrangement, Stewart Hosie, vice président des nationalistes écossais a écrit à la Commission européenne pour demander l’ouverture d’une enquête. Le parti travailliste lui a emboîté le pas.
The letter
theSNP</a> sent yesterday calling for a European Commission investigation into the <a href="https://twitter.com/hashtag/googletax?src=hash">#googletax</a> deal <a href="https://t.co/gVOyhDxx6E">pic.twitter.com/gVOyhDxx6E</a></p>— Tom French (
tomfrench85) 28 Janvier 2016
En guerre ouverte contre l’optimisation fiscale, Bruxelles pourrait décréter illégal l’avantage concurrentiel accordé par le fisc britannique à Google et obliger l’Américain à payer son dû, au même taux que les entreprises britanniques.