L'armée turque prétend répondre à des tirs d'artillerie venus de Syrie et visant son territoire. Les mouvements kurdes sont considérés comme "terroristes" par Ankara, qui ne veut surtout pas per
Deuxième jour d‘échange de tirs entre positions kurdes en Syrie et artillerie turque. Ankara a promis de continuer à pilonner au mortier les unités du PYD, le Parti kurde de l’union démocratique, tant que celles-ci continueront de viser l’armée turque, positionnée à quelques kilomètres, de l’autre côté de la frontière.
Pour les autorités turques, il est primordial de ne pas laisser le parti Kurde, considéré comme terroriste, prendre le contrôle de sa frontière avec la Syrie.
Ahmet Davutoglu, Premier ministre turc :
“Des représailles ont été engagées dans les règles contre les forces qui représentent une menace à Azaz et la zone alentour. Nous avons envoyé des sommations plusieurs fois auparavant, avertissant que la Turquie répliquerait à toute attaque mortelle contre son territoire”.
La Turquie risque de s’attirer les foudres des Etats-unis, qui soutiennent les milices kurdes pour combattre les groupes Al-Nosrah et Etat islamique. Washington a demandé samedi soir à Ankara de cesser ses bombardements.