Palmyre : champ de ruines, champ de mines

Palmyre : champ de ruines, champ de mines
Par Cecile Mathy avec AGENCES
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Les experts estiment qu'un tiers du site antique a été détruit par l'Etat Islamique. La ville est, elle, piégée de toutes parts par des engins explosifs.

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Voici ce qu’il reste de la “perle du désert”, une semaine après le départ de l’Etat Islamique : des colonnes en morceaux, leurs chapiteaux à terre et des monceaux de pierres beige et ocre.

30% de la cité antique de Palmyre a été détruite d’après les experts.

A l’entrée du temple de Bêl, cette inscription : “Etat Islamique. Entrée interdite”.

L’enceinte et les cours du temple de Bêl tiennent encore debout mais la cella, la partie sacrée, a elle été ravagée par les jihadistes.

La partie centrale de l’Arc de triomphe du temple de Baalshamin, datant du IIIe siècle, est lui aussi en morceaux.

“Ils ont détruit une grande partie de l’Arc de triomphe. Il manque de nombreux détails mais je pense que nous pouvons le reconstruire”, estime Jamil Al-Quaiiem, un historien.

Le site antique est un champ de ruine, la ville de Palmyre est elle un champ de mines.

4500 engins explosifs reliés par téléphone ont été cachés par l’Etat Islamique dans les rues des la ville nouvelle.

Les jihadistes prévoyaient de la faire partir en fumée en déclenchant toutes les bombes à distance. Un scénario finalement évité.

En attendant l’arrivée des démineurs russes, l’unité du génie de l’armée syrienne fait exploser un engin toutes les demi-heures.

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