Turquie : le crime d'"insulte au président" va être examiné par la Cour constitutionnelle

Turquie : le crime d'"insulte au président" va être examiné par la Cour constitutionnelle
Tous droits réservés 
Par Pierre Le Duff
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

En Turquie, le procès d’un journaliste a été ajourné dès le premier jour de son ouverture. L’avocat de Cengiz Candar a fait appel. Pour avoir exprimé

PUBLICITÉ

En Turquie, le procès d’un journaliste a été ajourné dès le premier jour de son ouverture. L’avocat de Cengiz Candar a fait appel. Pour avoir exprimé une critique politique à l’encontre du gouvernement, le journaliste est accusé d’“insulte au président”, un crime défini par l’article 299 du Code pénal, non-conforme à la constitution selon l’avocat.

Si cet article était jugé inconstitutionnel, ce serait une victoire pour les médias turcs.

“Il y a une possibilité que cet article, qui est utilisé comme un mécanisme d’oppression contre des milliers de personnes à travers le crime d’“insulte au président”, soit aboli”, affirme Cengiz Candar, le journaliste poursuivi. “Nous allons attendre la décision de la Cour constitutionnelle. Ensuite, nous verrons comment mon cas sera traité”

Les journalistes subissent une répression accrue en Truquie. Deux journalistes du quotidien Cumhuriyet sont poursuivis pour avoir publié une enquête accusant le gouvernement d’avoir lié des armes aux rebelles islamistes en Syrie.

Accusés d’espionnage, les deux hommes ont passé plus de trois mois en détention provisoire. Ils sont désormais interdits de sortir du territoire.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Gaza : trois navires avec 5 000 tonnes d'aide prêts à partir de Turquie

Erdogan reconnaît sa défaite aux élections municipales

L'opposition turque semble en mesure de conserver les villes clés, selon les résultats préliminaires