Le business de la crise migratoire

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Par Euronews
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Quand on parle de migrants, on pense tout de suite à des hommes, des femmes, des enfants en détresse… Mais il y a aussi des passeurs, des centres

Quand on parle de migrants, on pense tout de suite à des hommes, des femmes, des enfants en détresse… Mais il y a aussi des passeurs, des centres d’accueil, des sociétés de sécurité privées… Pour vous, Insiders – le nouveau magazine d’euronews qui décrypte l’actualité – explore le business de la crise migratoire.

En Turquie, les passeurs notamment syriens gagnent beaucoup d’argent grâce aux réfugiés qui sont souvent, eux aussi, des Syriens. Notre reporter Ahmed Deeb a réussi à approcher ces trafiquants dont l’activité est particulièrement lucrative.

#Migrants going Europe get misinformed by smugglers.An Internews</a> website aims to stop that <a href="https://t.co/9jtXh5B89T">https://t.co/9jtXh5B89T</a> <a href="https://t.co/32PTv6b279">pic.twitter.com/32PTv6b279</a></p>&mdash; IOM (IOM_news) 25 mars 2016

Dans cette édition, nous partons aussi en Italie où des millions d’euros destinés à des centres d’accueil pour demandeurs d’asile ont été détournés par un réseau de type mafieux. Une activité tellement développée qui a fait dire à l’un des accusés impliqués dans le scandale “Mafia Capitale” : “Vous avez une idée de l’argent que je gagne avec les migrants ? Le trafic de drogue est moins rentable !” Nos reporters Valérie Gauriat et Sabrina Pisu ont enquêté sur cette vaste affaire.

Enfin, l’afflux des migrants en Europe est une aubaine pour les sociétés de sécurité privées. Le nouveau camp ultra-sécurisé construit à Calais en France en est la parfaite illustration. 17 millions d’euros ont été dépensés pour sa construction. Une grande partie de la somme a servi à sécuriser les lieux avec la mise en place de systèmes de reconnaissance biométrique et le recours à des vigiles. C’est une autre manière – cette fois légale – de tirer profit de l’arrivée des migrants en Europe comme ont pu le constater sur place, Grégory Schepard et Marie Kostrz.

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