Panama Papers : Cristina Fernandez entendue par la justice

Panama Papers : Cristina Fernandez entendue par la justice
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Cristina Fernandez a retrouvé le soutien de ses partisans, lors d’un meeting tenu ce mercredi à Buenos Aires. L’ancienne présidente argentine a

PUBLICITÉ

Cristina Fernandez a retrouvé le soutien de ses partisans, lors d’un meeting tenu ce mercredi à Buenos Aires. L’ancienne présidente argentine a pourtant été entendue par la justice ce même jour, dans l’affaire de corruption et de blanchiment dans laquelle elle et son mari sont impliqués. Les deux époux ont dirigé le pays à tour de rôle pendant douze ans, jusqu’en décembre dernier. Des agissements révélés il y a trois ans par une enquête journalistique, qui ont refait surface dans les Panama Papers, mais le nom de l’actuel chef de l’Etat est lui aussi éclaboussé par ce scandale récent. “Pendant mon mandat, ils ont passé leur temps à chercher l’argent de Nestor Kirchner”, a lancé Cristina Fernández, “mais au final, à l’issue de cette enquête, ce sont les fonds de Macri qu’ils ont trouvés”. Grâce aux multiples sociétés du cabinet Mossack Fonseca, l’ancien couple présidentiel aurait réussi à détourner et à blanchir près de 65 millions de dollars de fonds publics au Nevada. L’actuel chef de l’Etat argentin Mauricio Macri, élu depuis novembre dernier, entendait rompre avec la période Kirchner et prônait davantage de transparence, mais son nom figure au registre de deux société offshore, d’après les Panama Papers. La justice vient d’ouvrir une enquête, pour déterminer ses liens avec ces entreprises, qu’il n’a pas mentionnées dans sa déclaration de patrimoine.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le nouveau président argentin Javier Milei face à une première grève d'ampleur

Argentine : des réformes du droit du travail de Javier Milei suspendues

Javier Miliei annonce que l'Argentine ne rejoindra pas le groupe des BRICS