Seuls 68 des 290 sièges que compte le Parlement sont en lice, la grande majorité des candidats ayant été élus dès le premier tour, qui avait été marqué par la défaite des ultra-conservateurs
Environ un tiers des électeurs iraniens étaient appelés aux urnes ce vendredi pour le second tour des élections législatives. Seuls 68 des 290 sièges que compte le Parlement sont en lice, la grande majorité des candidats ayant été élus dès le premier tour, qui avait été marqué par la défaite des ultra-conservateurs et par la victoire, à Téhéran, des candidats réformateurs et modérés, favorables à la politique d’ouverture d’Hassan Rohani.
A la recherche d’une majorité à l’assemblée, les alliés du président iranien sont toutefois au coude-à-coude avec les conservateurs modérés.
Ce scrutin intervient trois mois après l’entrée en vigueur de l’accord sur le nucléaire, qui a entraîné la levée d’une grande partie des sanctions internationales contre le régime de Téhéran. Mais les Iraniens peinent encore à ressentir les effets dans leur vie quotidienne. Le chômage touche 11% de la population, essentiellement des jeunes.
Avec AFP
Cinq choses à savoir sur le second tour des élections législatives en Iran https://t.co/EFlrrebdSh
— Guérard Jean-Charles (@GuerardJean) 29 avril 2016