La Reine Elizabeth II est-elle favorable au Brexit ?

La Reine Elizabeth II est-elle favorable au Brexit ?
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Un systéme carcéral, remodelé, avec des prisonniers qui pourraient rentrer chez eux le WE, des mesures pour lutter contre l’extrémisme et la corruption, c’est une partie du programme législatif du Pre

PUBLICITÉ

Un systéme carcéral, remodelé, avec des prisonniers qui pourraient rentrer chez eux le WE, des mesures pour lutter contre l’extrémisme et la corruption, c’est une partie du programme législatif du Premier ministre britannique David Cameron pour l’année à venir, dont le discours, comme le veut la tradition, a été lu par la reine Elizabeth II.

A cinq semaines du référendum, le pays reste déchiré, autour du maintien ou non dans l’Union Européenne. The Sun a été rappellé à l’ordre. Le 8 mars dernier, le journal avait affiché en lettres capitales sur sa Une: “La reine soutient le Brexit”.

Mais Buckingham Palace affirme que l’information est fausse ou déformée. La “Independent Press Standards Organisation” (IPSO) a estimé que le quotidien le plus lu du Royaume-Uni avait enfreint la première clause du code de bonne conduite qui stipule: “la presse doit faire en sorte de ne pas publier des informations ou des photos qui sont fausses, trompeuses ou déformées, y compris dans les titres qui ne sont ensuite pas confortés par le texte”.

Pour étayer ce titre très affirmatif, le tabloïd s‘était appuyé sur deux sources rapportant une conversation de la reine avec un groupe de députés “il y a quelques années lors d’une réception à Buckingham Palace”. “Je ne comprends pas l’Europe”, aurait dit la souveraine à l’un des parlementaires.

Selon le résultat du référendum du 23 juin, le Premier ministre britannique pourrait être amené soit à démissionner, soit, si le résultat lui est favorable, à procéder à un remaniement pour se débarrasser de ses ministres les plus pro-Brexit.

En attendant, la campagne continue à s’envenimer. Le week-end dernier, le chef de file des pro-Brexit, Boris Johnson, l’ex maire de Londres, a comparé l’action de l’UE à celle d’Adolf Hitler. David Cameron a répliqué qu’un Brexit ferait sans doute plaisir aux jihadistes de l‘État islamique.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La cérémonie d'Ouverture du Parlement au Royaume-Uni, une tradition séculaire

Irlande du Nord : après deux ans de tumultes, le parlement va reprendre du service

Irlande du Nord : vers une levée du blocage des institutions