Des milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans les rue à Caracas et dans d'autres villes du Venezuela pour réclamer le départ du président Nicolas Maduro.
Des milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans les rues, à Caracas, et dans d’autres villes du Venezuela pour réclamer le départ du président Nicolas Maduro. Dans la capitale, la police a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires.
La grogne est montée d’un cran après la proclamation lundi de l‘état d’exception, qui élargit les pouvoirs du gouvernement en matière de sécurité.
‘‘Ce gouvernement est géré par des militaires et personne d’autre, dit cet homme, parce que 80 % des Vénézuéliens sont avec la démocratie.’‘
“Nous avons décidé de changer, de révoquer, de dire au revoir à ce gouvernement de façon pacifique, démocratique et constitutionnel’‘, ajoute ce manifestant.
L’opposition appelle à la désobéissance civile.
Cette contestation populaire, d’une ampleur exceptionnelle, intervient dans un contexte de grave crise économique, due en partie à la chute des cours du pétrole. Les Vénézuéliens subissent des pénuries alimentaires et des coupures d‘électricité.