Des représentants d’une trentaine de pays occidentaux et d’institutions internationales ont fait le déplacement à Paris.
Des représentants d’une trentaine de pays occidentaux et d’institutions internationales ont fait le déplacement à Paris. John Kerry, Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l’ONU, ont été accueillis par François Hollande et Jean-Marc Ayrault.
A l’initiative de la France, une conférence pour la paix au Proche-Orient a débuté vendredi. Si ni Israéliens, ni Palestiniens ne sont présents, l’objectif officiel reste de relancer un processus au point mort.
“Il s’agit de confirmer collectivement que la paix passera par deux états: Israël et la Palestine, vivant côte à côte en securité. C’est une évidence mais elle doit être chaque fois rapellée, solenellement et sans ambiguïté” a déclaré le Président français lors du discours d’ouverture.
Alors que l’administration américaine a multiplié les échecs ces dernières années. La France tente une nouvelle stratégie: en finir avec les discussions bilatérales sous l‘égide des Américains mais aboutir à un plan de travail accepté par l’ensemble des partenaires. Au coeur de ce plan, une série de mesures économiques et sécuritaires qui pourraient mettre d’accord les participants.
Problème, Tel Aviv rejette fermement une telle initiative. Benyamin Netanyahou préfèrerait discuter en tête-à-tête avec Mahmoud Abbas.
Si un accord est trouvé cela pourrait néanmoins donner lieu à un sommet international d’ici la fin de l’année.