L'art de la lutherie italienne

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Par Euronews
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Il y a 10 ans de cela Marco Brunelli décide de faire ce dont il a envie.

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Il y a 10 ans de cela Marco Brunelli décide de faire ce dont il a envie. Faire des violons de ses mains. Il abandonne son métier d’ingénieur pour se former auprès de luthiers. Jusqu‘à ouvrir sa boutique en 2010.

Il crée désormais une dizaine de violons par an. Chaque instrument nécessite entre 200 et 300 heures. Et les prix d’achat commencent à 5000 euros.

Marco Brunelli : “La taille de la volute, aujourd’hui encore est une partie significative de l’instrument parce qu’elle porte la signature de l’artiste, du luthier qui l’a sculptée, la façon dont la tête tourne, dont les différentes parties sont assemblées, quelle est la profondeur de la sculpture, ce sont tous des particularités du luthier.”

L’Italie et le violon ont une longue histoire commune émaillée de grands noms comme Stradivarius bien sûr. Le centre historique c’est Crémone mais l’artisanat a essaimé dans d’autres villes comme Pavie ou Milan.

Marco Brunelli : “La lutherie italienne fonctionne bien parce que selon moi les Italiens sont toujours vus comme des gens qui ont un goût artistique exemplaire et le goût des belles choses.”

Et les candidats luthiers sont de plus en plus nombreux, on peut ainsi les trouver dans cette école de Milan la Civica Scuola di Liuteria di Milano. La formation dure quatre ans. Les étudiants apprennent à utiliser les outils et à fabriquer leur propre instrument.

Paola Vecchio y enseigne : “Je fais en sorte que l’aspect technique soit bien rendu. Mais toute la partie subjective, comme la sculpture de la tête, les coins, le filet toutes ces pièces leur laissent la possibilité de s’exprimer.”

Seuls une quinzaine d‘étudiants sont pris chaque année. Et les admissions deviennent de plus en plus sélectives.

Franco Ferloni, étudiant : “Pour moi, la plus grande joie quand je fais un violon c’est quand je monte les cordes, quand je peux enfin jouer sur ce violon.”

Mais tout n’est pas si facile dans le monde des luthiers. Les artisans travaillent en effet pour la plupart seul et il est donc difficile pour les jeunes d’acquérir de l’expérience. Selon l‘école de Milan, seulement la moitié des diplômés deviennent luthier.

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