À Kaboul, le gouvernement s'est empressé de condamner l'attentat d'Orlando, qui a été commis par un Américain d'origine afghane.
À Kaboul, le gouvernement s’est empressé de condamner l’attentat d’Orlando, qui a été commis par un Américain d’origine afghane.
Le chef de l’exécutif, Abdullah Abdullah a rappelé que le terrorisme n’avait ni religion, ni frontière, ni nationalité :
“Cet évènement nous rappelle encore une fois que les Afghans subissent régulièrement ce genre d’attentat terroriste en Afghanistan. Nous avons déjà payé un lourd tribu. Et nous remercions les Etats-Unis et la communauté internationale qui nous soutiennent dans le combat contre le terrorisme.’‘
Entre condamnation, rejet des amalgames et indifférence. Dans les rues de Kaboul, chacun y va de son commentaire.
Cet homme ne se sent pas concerné par l’attentat d’Orlando : “Omar Mateen est né aux Etats-Unis et il a grandi avec la culture américaine. C‘était un Américain, donc il ne représente pas l’Afghanistan.’‘
“Ce qu’il s’est passé en Floride est un acte radical. Or, le radicalisme est interdit par l’slam. L’islam interdit de tuer une âme innocente.’‘
Le père d’Omar Mateen avait émigré aux Etats-Unis, où il tient une émission sur la politique afghane, diffusée sur Internet. Pour lui son fils n‘était pas radicalisé.