La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, juge très probable la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, où les électeurs ont voté à 62 % pour que le Royaume-Uni reste dans
La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, juge très probable la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, où les électeurs ont voté à 62 % pour que le Royaume-Uni reste dans l’Union européenne.
Il y a deux ans, les Ecossais avaient rejeté l’indépendance à 55 %, mais le Brexit change la donne.
“Peut-être que tout ne va pas se passer tout de suite, mais cela va être l’expérience la plus néfaste qu’a connu le Royaume-Uni depuis la Seconde Guerre mondiale, et vous savez, je ne veux pas que l’Ecosse la subisse. Tout le monde sait que je soutiens l’indépendance, je ne pars du postulat que c’est l’indépendance qui prime, mais il faut protéger l’Ecosse. Et si pour protéger l’Ecosse, il faut envisager l’indépendance, il faut absolument que nous soyons en mesure de le faire”, a-t-elle déclaré.
Nicola Sturgeon a aussi évoqué un scénario selon lequel le Parlement écossais pourrait bloquer le Brexit.
En réalité, il doit bien se prononcer sur cette décision, et il peut ne pas donner son consentement, ce qui ne signifie pas qu’il peut la bloquer.
Holyrood has the power to show or to withhold its consent. But withholding consent is not the same as blocking.
— Adam Tomkins MSP (@ProfTomkins) 26 juin 2016
Holyrood (nom du parlement écossais) a le pouvoir de ne pas donner son consentement. Mais ne pas donner son consentement n’est pas la même chose que de bloquer
Nicola Sturgeon s’est engagée à étudier avec Bruxelles les modalités d’un maintien de l’Ecosse dans l’UE.