La rencontre ce mardi entre le chef du parti populaire, Mariano Rajoy, et le leader des socialistes, Pedro Sánchez, n'a pas permis d'esquisser une plate-forme de gouvernement.
En Espagne, la poignée de mains entre le chef du parti conservateur et le leader du parti socialiste (PSOE) ne cache pas les désaccords entre les deux formations.
Mariano Rajoy, Premier ministre sortant et chef du parti populaire (PP), rencontrait ce mardi à Madrid le socialiste Pedro Sánchez, mais les deux hommes n’ont pas réussi à s’entendre pour former un gouvernement d’union.
Faute de coalition, il faudra sans doute retourner aux urnes pour tenter de dégager une majorité claire. Une éventualité que n‘écarte pas Mariano Rajoy.
“*L’urgence aujourd’hui, c’est de former un gouvernement. L’urgence, ce n’est pas de débattre, mais c’est bien de parvenir à former un gouvernement. Et personne ne devrait s’y opposer. Or, le ‘Non’ exprimé par le chef du parti socialiste maintient une situation de blocage. Et cela va nous conduire à de nouvelles élections.*“
Mariano Rajoy, chef du parti populaire (PP)
“*Si personne ne veut s’allier à M. Rajoy, c’est bien qu’il y a un problème avec lui ; ce n’est pas de la faute des autres partis. Moi, je dis à M. Rajoy et aux partis de centre-droit que c’est à eux à se mettre d’accord entre eux. Ce n’est pas la gauche qui va appuyer la droite.*“
Pedro Sánchez, chef du parti socialiste (PSOE)
les deux précédents scrutins législatifs
En décembre dernier, les conservateurs étaient arrivés en tête des législatives, sans pour autant être en mesure de former une coalition.
D’où un nouveau scrutin en juin dernier. Là encore le parti de centre-droit l’avait emporté, mais aujourd’hui, la situation est toujours aussi bloquée.
- avec agences