Barroso chez Goldman Sachs : une pétition réclame des sanctions

Barroso chez Goldman Sachs : une pétition réclame des sanctions
Par Anne Glémarec avec change.org
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Lancée en juillet par un collectif de fonctionnaires européens, elle vise 150.000 signature d'ici fin septembre. Elle sera alors remise aux Présidents de la Commission, du Conseil et du Parlement e

PUBLICITÉ

José Manuel Barroso rattrapé par la polémique sur sa prise de fonctions chez Goldman Sachs.

Une pétition lancée en juillet par un collectif de fonctionnaires européens réclame des sanctions exemplaires contre l’ancien président de la commission européenne, et notamment la suspension de ses indemnités de retraite liées à ce poste, qu’il a occupé pendant 10 ans, jusqu’en octobre 2014. Elle appelle aussi à des règles plus strictes pour encadrer le “ pantouflage “, comprenez le phénomène de vases communicants entre la haute fonction publique et le secteur privé.

Le collectif rappelle que Goldman Sachs a été une des banques américaines les plus impliquées dans la crise des subprime – qui a conduit à la crise financière de 2008 – et dans la crise grecque, un pays qu’elle a aidé à dissimuler son déficit avant de spéculer contre sa dette. Bien que légale, la décision de José Manuel Barroso de rejoindre la branche londonienne du géant de Wall Street pour la conseiller sur les conséquences du Brexit est qualifiée d’irresponsable et de malhonnête. Le collectif estime que l’ancien Président de la Commission européenne déshonore la fonction publique.

La pétition a recueilli plus de 78.000 signatures à ce jour et en vise 150.000 d’ici fin septembre. Elle sera alors remise aux Présidents de la Commission, du Conseil et du Parlement européens.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Peut-on payer ses impôts en cryptomonnaie en Europe ?

Du pop-corn aux cadavres : quel rapport entre les deux ?

Alors que Poutine orchestre sa réélection, la résilience de l'économie russe est un argument de vente essentiel