La Turquie rejette les exigences de l'Union européenne : elle n'assouplira pas ses lois antiterroristes.
La Turquie n’a pas l’intention de céder aux exigences de l’Europe. Surtout une Europe qui ne l’a pas particulièrement soutenue pendant le putsch. C’est ce qui ressort de la visite du président du Parlement européen Martin Schulz. L’UE veut qu’Ankara assouplisse sa législation antiterroriste.
Le président du Parlement européen tente d’apaiser les relations avec la #Turquiehttps://t.co/RtI9xuPO0a par
c_ducourtieux</a></p>— Le Monde (
lemondefr) 1 septembre 2016
“Concernant en particulier la libéralisation des visas, a déclaré Martin Schulz, j’ai encore dit clairement que le Parlement européen insiste sur certaines conditions dont la réforme des lois antiterroristes. J’ai aussi été clair sur le fait que la procédure est toujours ouverte, ce n’est pas fini, et que les deux camps peuvent avancer l’un vers l’autre.
La Turquie se bat contre la rébellion du PKK sur son sol. Elle doit aussi affronter les attentats de l’Etat islamique. Et dans ces circonstances…
“Tout recul dans notre combat contre le terrorisme est hors de question en raison des circonstances auxquelles nous faisons face, a maintenu le Premier ministre turc Binali Yildirim. Nous ne pouvons pas amender nos lois antiterroristes. C’est une question de vie ou de mort pour nous, une question de sécurité. C’est également nécessaire pour le combat de l’Europe contre le terrorisme.”
Bruxelles et Ankara ont signé un accord en mars sur les migrants. Si Ankara les empêche de rejoindre l’Europe, cette dernière offrira trois milliards d’euros, et des contreparties politiques, comme l’accélération du processus d’exemption des visas. Mais sous certaines conditions, et c’est là que ça coince toujours côté turc.